La culture de maïs est particulièrement gourmande en eau. Le gain en rendement atteint 30 à 50 quintaux par hectare irrigué.
Pour obtenir un bon peuplement et le développement des racines proprement dites, la zone racinaire potentielle doit être humide, par la pluie ou par l’irrigation, avant ou peu après le semis.
Les nouvelles méthodes préconisent une utilisation concentrée à partir de 9-10 feuilles jusqu’au stade limite de l’avortement des grains.
Entre le semis et le stade 10-12 feuilles, la sensibilité au stress hydrique est faible, avant de progresser ensuite rapidement jusqu’à la floraison.
– Sur sols légers, pas d’apport avant 10 feuilles, même en cas de chaleurs précoces.
– Sur sols profonds, il est possible d’attendre davantage : 12 feuilles ou plus selon la réserve utile du sol.
Le dernier apport d’eau valorisable se situe lorsque le grain est proche du stade de 50% d’humidité.
L’utilisation de l’irrigation moderne (pivots et les rampes) est sûrement la plus répandue pour cette culture. Toutes les innovations technologiques apportées en particulier sur les produits pivots et rampes, visent à optimiser la gestion de l’eau. Une production maximale d’une récolte de maïs de la maturité moyenne nécessite entre 500 et 800 mm d’eau selon le climat.